Air

Qualité de l'air

En 2010, dans le cadre de son Plan du développement durable, l’Aéroport Paris Beauvais a mis en place une station fixe de mesure de la qualité de l’air. Elle garantit une mesure fiable des émissions engendrées par les activités de l’Aéroport et informe les riverains en toute transparence. 

La station de mesure de la qualité de l’air

La station de mesure de la qualité de l’air

Pour assurer la plus grande fiabilité des mesures, la station est installée sous les vents dominants, au plus proche des premières habitations de Tillé, du trafic aérien et routier de la plateforme : à l’entrée de l’aéroport, en face du Terminal 1. 

Les mesures et analyses ainsi que la maintenance de la station sont assurées par Atmo Picardie, organisme paritaire et indépendant.

Trois polluants sont surveillés 24h/24 à l’aéroport :

  • les particules en suspension (PM10, PM2,5) ;
  • le dioxyde d’azote.  

En complément de ces données, un inventaire des émissions à la source de polluants atmosphériques est également réalisé. 

L’objectif de ces mesures est d’informer les populations locales et de réagir efficacement en cas de pic de pollution prolongé. 

Les résultats des mesures sont mis en ligne tous les jours sur le site d’Atmo Hauts de France. 

Un bilan 2018 positif

Un bilan 2018 positif

Le bilan 2018 de la station prouve que l’activité de l’Aéroport Paris-Beauvais n’a pas d’impact significatif sur la qualité de l’air aux alentours. 

Les mesures réalisées par la station sont équivalentes à celles réalisées ailleurs en Picardie. Le nombre de dépassement des seuils réglementaires pour les particules est moins important que sur d’autres sites régionaux. 

Des ruches à l’aéroport

Des ruches à l’aéroport

Toujours dans l’idée de surveiller la qualité de l’air autour de l’aéroport, une vingtaine de ruches ont été installées à l’Aéroport Paris Beauvais depuis 2014, juste sous les avions qui atterrissent et décollent. 

Les abeilles sont des animaux sensibles aux polluants atmosphériques. Leur mortalité, la qualité de leur miel et la structure de leur pollen sont autant d’indicateurs qui permettent de se faire une idée fine de la qualité de l’air. Les analyses réalisées jusqu’ici sur le miel ne révèlent pas de pollution induite par le trafic aérien sur l'environnement.

En installant ces ruches, la SAGEB entend aussi contribuer de manière durable à la préservation de la biodiversité et au respect de l’environnement.